Par la barbe de Merlin !

Le grincement de la porte du dortoir réveilla Alice de son doux rêve. Malgré tous ses efforts pour se rendormir, afin de rejoindre l'amour de sa vie dans son songe, la jeune femme échoua lamentablement et décida de se lever.
Ses yeux encore endormis s'écarquillèrent d'effroi lorsqu'elle constata l'heure à laquelle elle s’était levée.

-05:34...pffff, marmonna-t-elle dans un soupire un peu pour elle-même.

Les cours ne commençait qu'à huit heure, qui de plus avec un cours de métamorphose en commun avec les serpentards....Rien de mieux pour bien commencer une journée...

Après un deuxième soupire d’exaspération, Alice s’étira avec lenteur tel un petit chaton et quitta avec grand regret les draps chauds de son lit aux couleurs de sa maison. Tout en attrapant son uniforme propre et une serviette, elle se dirigeât sur la pointe des pieds vers la salle de bain, qui devait être probablement vide à cette heure ci.
C'est ainsi après avoir passé une demie heure dans la salle de bain, qu'elle fut fin prête et prit ses affaires histoire de se balader un peu dans le parc avant de rejoindre tous ses amis dans la grande salle.

~ ~ ~

Au moins c'était une belle journée qui commençait. Le soleil c’était levé timidement, et réchauffait doucement l’atmosphère. Après s’être promenée et avoir réviser son cours pour gagner quelques points pour la noble maison Gryffondor histoire de combler ceux qui ont été retiré grâce à Black et Potter, Alice partit rejoindre sa table dans la Grande Salle qui était déjà bien remplie.

- Hey ! Les autres ne sont pas encore avec toi ?!, salua-t-elle Peter, le membre le plus étrange des maraudeurs aux yeux d'Alice. Il n’était pas spécialement beau, faisait de son mieux pour arriver à la cheville des trois autres, cependant il n'y arrivait absolument pas. Alice était persuadée que s'il révélait sa véritable personnalité plutôt que d'imiter celles de James et Sirius, les gens l’apprécieraient bien d'avantage.

Assise en face de l'ami des maraudeurs qui tentait désespérément de draguer une certaine blonde sulfureuse mais pourtant stupide comme un poux, Alice préférait rêvasser dans son coin tout en buvant un jus d'orange.
Bien évidemment, la seule chose qu'elle avait en tête en ce moment était Franck. Un bel homme, amusant, intelligent, très sociable, gentil, galant... Par Merlin ! Des qualités il en avait plein... Alice est complètement tombée sous le charme du Gryffondor. Quel dommage qu'elle soit si timide avec les garçons qui lui plaisent ... On ne peut jamais prévoir ses réactions plus que anormale lorsqu'il se trouve dans les parages.

Troisième soupire de la matinée...

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Je venais de me lever de bonne humeur. Très bonne humeur en fait. Il faisait beau, il faisait chaud, les oiseaux chantaient... bref, j'suis content. Oui oui, je suis heureux. Je ne sais même pas pourquoi à vrai dire...

Je me suis donc levé de bonne humeur. Preuve: Je n'ai même pas réveillé les autres! Oui oui, je sais, c'est un miracle. Mais voilà, je suis heureux. Je me levais donc d'un bond et partit dans la salle de bain pour me laver et m'habiller. Nous étions un mardi et nous avions cours de potions avec les Serpentards. Ils vont très cher. Oh oui, j'étais d'humeur joyeuse! Après une bonne demi heure dans la salle de bain et les cris incessant de James et Peter pour que je libère la salle de bain, j'en sortis, tout beau tout propre, les cheveux gouttant encore de la douche. J'étais dans mon uniforme, la cravate rouge et or, légèrement défaite, retombant avec classe. Oui oui, mes chevilles vont très bien, merci!

Je restais peut être une demi heure sur mon lit attendant les autres. Tous me regardèrent curieux et moi je leur lançait un sourire niais et innocent. Je me chamaillais souvent avec James mais se fut autour de Remus. Je le prit par les épaules.
-Alors Moony, toujours pas de fille en vue? Pourtant tu serais surpris de voir le nombre de fille qui te cours après!

Il rougit légèrement et leva les yeux aux ciels. Je rigolais alors de son comportement, rire qui ressemblait plus à un aboiement qu'à un rire humain. Il lui ébouriffa les cheveux et entra dans la grande Salle. Peter s'y trouvait déjà. C'est vrai qu'il était parti plutôt, ne préférant pas attendre James et Remus. Puis il sourit en voyant la personne en face de Peter. Alice.

Vous vous demandez qui elle est? Et bien, elle est une amie de Lily donc on s'est rencontré par son biais. Mais voilà, par un heureux hasard (ou pas) je suis tombé sur son journal intime qui affirmait de sa main qu'elle était amoureuse de moi. Je la connaissais avant et je dois dire que pour moi c'était plus une petite soeur qu'autre chose. C'est pourquoi à partir de ce jour je n’arrête pas de la charrier sur ça. Il sourit, puis en catimini s'approcha de la jeune femme. Il se pencha alors vers son oreille et murmura doucement, un air taquin au visage:

-Cela doit faire au moins bien cinq minutes qu'il te fixe...

Et en insistant sur le "il" je voulais lui faire comprendre par là qu'il parlait de Franck Londubat.

Perdue dans ses pensées (pas très catholique ) se fut un parfum qu'elle connaissait parfaitement bien qui la fit redescendre sur terre. C'etait Black, Sirius Black. Il y a quelques années de cela elle était follement amoureuse de lui, mais sachant que cela était peine perdue, et qu'un amour platonique ne servait à rien, Alice laissa tomber. Tout aurait pu bien se dérouler, Sirius et la jeune fille s'entendaient bien, cependant celui-ci a par pur hasard mit la main sur son ancien journal intime... Depuis il n’arrête pas de la taquiner avec cela.
Alice décida ainsi que la plus sage décision serait de l'ignorer, puisque se sale cabot est venu vers elle, cela voulait dire qu'il avait un plan déjà en tête, ainsi le mieux était de ne pas lui donner l'occasion d'agir.

- Cela doit faire au moins bien cinq minutes qu'il te fixe..., lui dit-il de sa voix rauque.

...Silence complet, on entendrait même un ronflak cornue passer ...

Une seconde ... il ... il... Franck ... Franck la fixait ?Quoi ?! QUOI ?! Le monde venait de s’arrêter. En plus que doit penser Franck à cet instant ? Surement qu'elle est une fille facile entrain d’écouter les murmures malsains et pervers de Sirius ( il faisait cela à toute les filles ). Pourtant tout le monde sait que les apparences sont trompeuses non ?!

Après le big bang qui eu lieu dans les pensées d'Alice, absolument tout se déroula à une vitesse surhumaine, et la pauvre Alice n’était malheureusement plus maitresse de ses gestes. Le spectacle commença avec la teinte du visage de la jeune fille qui vira au rouge vif. Ensuite elle faillie s’étouffer avec le jus d'orange qu'elle venait d'avaler et la seule chose qui lui vint à l'esprit afin de rester encore vivante,était de tout recracher . De cette façon, elle recracha le breuvage avec une force inouï qui aspergea le pauvre Peter qui avait la malchance d’être dans sa ligne de tir.
Honteuse et surtout désolée pour le maraudeur elle attrapa sa serviette pour la lui tendre. Ce fut le moindre des gestes qu'Alice pouvait faire. Cependant si l'intention y était, la maladresse aussi, c'est ainsi qu'elle renversa une carafe de jus de citrouille sur toute la table.

- Merlin ! Pourquoi moi ?!, marmonna-t-elle tout en cachant son visage de ses petites mains. Un petit rire nerveux se fit entendre, et Alice ajouta : Je...je... suis vraiment désolée.

Le rire des autres élèves n'aidait fichtrement pas à remettre les idées en place dans la tête d'Alice. Cependant celle-ci prit son courage a deux mains, et avec un sourire éblouissant et charmant, elle sortit sa baguette et s'occupa de tous les dégâts qu'elle venait de causer. C'est a ce moment la, qu'elle vit Franck entrer dans la Grande salle...
LE MENTEUR ! Rangeant sa baguette, Alice se retourna pour faire face à Sirius qui était entrain de bien rigoler avec sa bande, et d'un geste vif, elle l'attrapa par sa cravate afin de lui faire perdre l’équilibre et l'obliger à se pencher.
Alice soupira ( jamais trois sans quatre ), à chaque fois elle se faisait avoir ! A chaque fois ! Qu'elle etait stupide et naïve, pensa-t-elle . Bon sang elle le détestait !


-Sirius Black !, dit elle avec un sourire radieux lui donnant un air de petit ange. Sache qu'aujourd'hui il n'y a pas un seul endroit ou tu puisse te sentir en sécurité, je me vengerais !, le menaça-t-elle avant de lâcher la cravate du sale type ( qui en réalité portait une place importante dans son cœur, du genre un grand frère avec qui elle se faisait tout le temps des farces et qui lui tapait souvent sur les nerfs ). Puis ajouta ignorant totalement Sirius : Salut Remus ! Salut James ! Vous n'avez pas vu Lily ? Sinon ça va ? Si il y a une chose qu'il n'aimait pas c'est surement être ignorer ...

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Sa réaction ne se fit pas attendre. Elle passa du rosé au teint pale puis aux rouges vifs et finalement recracha son jus de citrouille sur Peter... Ce qui me fait littéralement exploser de rire. Je me tenais les côtes devant la tête de Peter et celle d'Alice, suivi de James puis de quelques Gryffondor. Toujours debout, je me tenais les côtes, rigolant toujours comme un dément. J'entendis vaguement Alice murmurer un désolée, le teint toujours aussi rouge. Elle renversa maladroitement alors une carafe qui déversa son contenu sur la table ce qui fit redoubler mon rire. Je n'en pouvais plus! Et la journée ne faisait que commencer. Mon moral était au plus haut et je crois qu'il ne se rabaisseras pas avant un certain temps.

Je réussi enfin à me calmer quand soudain je fut tiré en avant, manquant de perdre mon équilibre. Je réussi à me redresser juste à temps. Je remarquais que c'était Alice qui avait attrapé ma cravate et m'avait tiré vers elle. J'étais à quelques centimètres de son visage. Je lui lançais alors un sourire tout à fait innocent. Moi? oui oui, je vous jure que c'est possible!

-Sirius Black ! Sache qu'aujourd'hui il n'y a pas un seul endroit ou tu puisse te sentir en sécurité, je me vengerais !

Je ne put que lui relancer un sourire niais. Si c'était une menace, c'est raté, je n'ai pas peur. Par contre, je pris ça comme un défi personnel et lui lança un air hautain et arrogant avant de répliquer:
-J'ai hâte de voir ça, Miss Wright.

Puis soudainement elle me relâcha et se retourna vers Remus et James et leur parla en m'ignorant. HEY! Je m'exclamai:
-Hey!

J'étais indigné! On ne m'ignore pas moi! Puis Remus prit la parole en s'adressant à Alice lui répondant que tout allait bien.
-HEY! Moony!

J'étais véritablement indigné. Je croisais les bras puis un sourire victorieux trôna sur mes lèvres. Je regardai Alice et en prenant une pose nonchalante je lui déclarai:
-Tu ne m'ignorais pas il y a quelques années, n'est ce pas Alice?

Voui, j'avoue, j'aime être sadique parfois! J'adore lui rappeler sans cesse son attirance pour moi...

Le pauvre chien, avait rentré sa queue entre les pattes malheureux que tout le monde se désintéresse de sa présence. On entendait dans le fond de la conversation ses gémissements incessant afin de se faire remarquer. Peine perdue, James était occupé à accueillir la belle Lily, tandis que Remus discutait avec Alice.
Alice l'aimait bien. Avec ce maraudeur on pouvait discuter de tout, et surtout calmement. Remus était le plus effacé et mystérieux de la bande. Ce qui ne le rendait que d'avantage plus intéressant. Selon les rumeurs de Poudlard, et Alice était toujours à jours quant à celles-ci, la jeune femme savait que pas mal de filles étaient tombées sous son charme.

Alors qu'Alice allait lui faire remarquer qu'aujourd'hui il avait particulièrement mauvaise mine, Sirius se plaça face à la rouge et or, bras croisés et affichant un sourire victorieux sur son visage qui la fixait d'un regard sournois. Puis avec une pose complètement décontracté et d'une voix nonchalante il déclara :

-Tu ne m'ignorais pas il y a quelques années, n'est ce pas Alice?

Le visage de la jeune fille vira une nouvelle fois au rouge tomate, visiblement elle avait choisi la bonne maison, elle s'y accordait avec les couleurs moins.
C'est vrai, il avait raison. Mais c'etait il y longtemps déjà ! Bon sang, cela fait une éternité qu'elle n'est plus amoureuse de cet idiot ! Cependant à chaque fois qu'il le lui rappelait il ne faisait que l’embarrasser. Si seulement il n’était pas tombée sur son journal intime, jamais au grand jamais il ne l'aurait su ! Et aujourd'hui elle serait en paix... Non il fallait absolument que Monsieur mette son nez dans les affaires des autres !

Face à Sirius, Alice était ridiculement minuscule et frêle, il faisait au moins deux têtes de plus qu'elle ! Ce qui à ce moment même la mettait mal à l'aise. Mais le pire c'etait le regard de Remus... Pitié Merlin, faites qu'il n'ait pas comprit, pensa la jeune fille. Reprenant ses esprits, afin de sauver les apparences, car personnes mais vraiment personnes ne devait être au courant ! Car si par grand malheur cette information remontait jusqu'à Franck, qui surement constaterait qu'elle passait beaucoup de temps avec ce crétin, Alice pouvait mettre un terme pour le futur qu'elle n’arrêtait pas de s'imaginer avec Mr Londubat.
C'est ainsi qu'elle parti dans un rire cristallin, afin de détendre l’atmosphère et donna une claque amical sur le torse de Sirius. Du moins c'est ce que tout le monde pouvait voir dans la salle. En réalité, dans la claque, Alice avait fait passer toute son amertume et sa colère envers Sirius, on sentait bien la force d'une batteuse à ce moment précis.

-HAHAHAHA Tu es bien amusant aujourd'hui Sirius, qu'est ce que tu ne ferais pas pour te faire remarquer n'est ce pas ?! Haha, annonça-t-elle d'une voix mielleuse tout en souriant nerveusement puis se retourna vers Remus Je m'excuse, je te l'emprunte, histoire de batteur ! HAHA

Une fois un peu à l’écart, Alice le fixa d'un regard qu'elle voulait sombre et méchant, peine perdue, avec son visage angélique et sa mine de petit chaton c'etait tout à fait risible.

-Ca va pas la tête ?! Tu m'avais promis de ne plus en parler ! CRÉTIN ! CRÉTIN ! CRÉTIN ! Une veracrasse a plus de cervelle que toi, merde ! Que dois-je faire pour que tu me laisse tranquille hein ?!

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Sa réaction ne se fit pas prier. Je m'installais en face de Remus qui était à coté d'Alice. Je lui lançais un air tout à fait provocateur et arrogant à souhait. Oh ce que je pouvais m'aimer des fois! Il entama son petit déjeuner, juste fier de sa connerie.

Il adorait charrier Alice. Il y pouvait rien. C'était gentil bien sur. Il se voyait mal lui faire du mal comme avec Snape par exemple. Lui c'était vraiment une haine pire que la haine entre Serpentard et Gryffondor. Non. Il y avait aussi les liens qui jouaient. James était fou amoureux de Lily depuis leur première année. Mais il a fallu qu'elle parle à Severus... Cela aurait été quelqu'un d'autre, il aurait réagi de la même manière.

Il la vit paniquer encore plus ce qui le fit encore sourire. Je voyais bien que Remus me regardait avec suspicion. Oups! C'est vrai qu'il était pas au courant! Bah, de toute manière il ne devinera jamais. Quand à Peter... Peter lui se goinfre. Il n'avait même pas fait attention à ce qu'on disait en fait. Je soupirais. Il restera tel qu'il est. Remus quand à lui... Son regard en disait long... j'allais avoir une conversation avec lui ce soir... Je soupirais. Il restera toujours aussi intelligent. D'ailleurs, je m’inquiétais. La pleine lune était déjà passé de trois jours et ses cernes n'ont toujours pas dégonflé. Entre temps, avec l'escapade qu'il a fait, on a eu un mal fou à le retrouver...

Je revenais à la réalité quand j'entendis la voix fluête d'Alice.
-HAHAHAHA Tu es bien amusant aujourd'hui Sirius, qu'est ce que tu ne ferais pas pour te faire remarquer n'est ce pas ?! Haha. Je m'excuse, je te l'emprunte, histoire de batteur ! HAHA

Elle avait tapoté mon torse dans une claque amical. mais je put clairement y sentir de la colère dans la force de cette dernière. Il sortit à la suite d'Alice, finissant sa tartine sur le trajet. Puis elle lui affirma alors, toute joyeuseté disparue, plus en colère qu'autre chose. Mais avec cette bouille d'ange qu'elle faisait, c'était juste paradoxal. Il sourit.
Ca va pas la tête ?! Tu m'avais promis de ne plus en parler ! CRÉTIN ! CRÉTIN ! CRÉTIN ! Une veracrasse a plus de cervelle que toi, merde ! Que dois-je faire pour que tu me laisse tranquille hein ?!

Il sourit. Puis il lui répondit du tac au tac, les mains dans les poches.
-Je t'ai jamais dit que je n'allais plus en parler. Je t'ai dit que j'allais en parler à personne! Il y a nuance tout de même non?

Oh oui il aimait jouer sur les mots. Cela lui apporteras des ennuis plus tard. Mais il s'en foutait. Il aimait juste avoir le controle. C'est peut etre serpentardesque mais qu'est ce que c'était bon! Puis il lui lança un air provocateur:

-Et rien que tu puisses faire malheureusement Alice...

-J e t'ai jamais dit que je n'allais plus en parler. Je t'ai dit que j'allais en parler à personne! Il y a nuance tout de même non ?

ARRRRRRRRRRRRGH ! A bout de force, Alice mit son visage entre ses mains, histoire de se calmer pour en finir plus rapidement avec Sirius car sous pression elle n'y arriverait à rien . Cependant cet homme était tellement désespérant ! Par la barbe de Merlin ! Mensonge, manipulation à quoi devait-elle s'attendre maintenant ?

* Qu'on me donne un peu de patience ! Je vous en conjure ! surtout pas de force sinon je promets de l’étrangler sans aucune magie et cela main nue ! ! ! *, pensa la jeune femme exaspérée.

-Et rien que tu puisses faire malheureusement Alice...

Alice leva les yeux aux ciels tout en se pinçant les lèvres. Décidément il allait la maltraiter jusqu'à la fin de sa vie... Personne ne voudrait d'une vie pareille... Il fallait absolument qu'Alice fasse une enquête afin de trouver son terrible secret ou son point faible pour le faire chanter. Tout le monde avait des secrets ! Quoique en y réfléchissant bien... Il serait plus simple de trouver une licorne bleu que d’enquêter sur Sirius.
La jeune femme se devait de réfléchir à une autre tactique...

- Allez Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirius ! Je t'en supplie !, fit-elle tout en essayant de se faire force pour ne pas taper du pied. CA FAIT DEUX ANS ! DEUX ANS QUE TU M’ÉNERVE AVEC CA ! Tu peux pas grandir un peu ?! Faisons alors un pari ! N'importe quoi ! En plus tu n'avais AUCUN mais vraiment AUCUN droit de le lire ! Tu savais que c'etait le mien ! Tu l'as fait exprès n'est ce pas ?!

Soudain une lueur d'espoir traversa le regard d'Alice. Certes l’idée était risquée, si jamais le sort tournait mal son cerveau serait transformé en gelée de citrouille et Sirius irait direct à Ste Mangouste au service de pathologie des sortilèges. Mais peut être que les menaces suffiraient ?!

- Et un sortilège en pleine face d'oubliettes ça te tente ?! déclara -t-elle avec un sourire malicieux tout en lui donnant un coup de coude amical dans les cotes.

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J'étais amusé de la situation. C'est vrai, Alice est une jeune femme douce et sensible. Mais parofis c'était une véritable furie. RIen qu'en cet instant, je pouvais lire son desespoir et son exaspération à mon encontre mais pourtant elle ne fit rien. Elle ne s'énerva pas contre moi ou du moins pas au point de non retour. Parce que c'était comme ça entre ALice et moi. C'était ma petite soeur, ma Alice.

Mais parfois les grands frère, même s'ils protègent leur petite soeur, même s'il reste à côté d'eux. Ils les charrie, les embetent et les exaspère. Et c'est exactement ce que je suis en train de faire. Je souriais bêtement, les mains dans les poches, posté devant Alice, détendu. Elle avait mit ses mains devant son visgae puis l'avait relevé vers le ciel. Je haussais un sourcil, mais garda mon sourire amusé. Elle était si facile à énerver...

Elle prit alors la parole, toujours de sa voix aussi fluête. Je voyais bien qu'elle essyait de ne pas totalement se mettre en colère. Mais qu'à l'interieur cela bouillait de rage.
- Allez Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirius ! Je t'en supplie ! CA FAIT DEUX ANS ! DEUX ANS QUE TU M’ÉNERVE AVEC CA ! Tu peux pas grandir un peu ?! Faisons alors un pari ! N'importe quoi ! En plus tu n'avais AUCUN mais vraiment AUCUN droit de le lire ! Tu savais que c'etait le mien ! Tu l'as fait exprès n'est ce pas ?!

Je souriais. C'est vrai que cela faisait maintenant deux ans. Deux ans. Cela passe tellement vite... Un éclair de nostalgie passa dans ses yeux mais il se reprit. Non, il ne devait pas être triste. Il garda son sourire tout de même et finalement affirma à Alice, joueur.

-C'est vrai que cela fait au moins bien deux ans... Donc inévitablement j'ai grandi! Mais non, je te jure que sur le moment j'ignorais totalement que c'était le tien. Je l'ai ouvert sans en connaitre l'auteur. Vraiment!

Il était vraiment sincère. Et elle avait eu de la chance qu'il tombe sur moi et non un serpentard qui l'uarait fait à coup sur chanter. Il était là, dans le parc, caché derrière quelques buissons, contre un tronc d'arbre. Comme si un epersonne venait ici pour se cacher du regard des autres et écrire. Et il était là cmme simplement abandonné. Je l'avais repris et cherchant un nom pour le rendre je me suis rendu compte que c'était un journal intime et je l'ai lu. Oui je sais c'est très mal. Mais voilà, je l'ai lu et ce que j'y ai trouvé me semblait fort interessant à exploiter... Et depuis ce jour Alice Wright subit mes petites remarques sur son ancien amour pour moi. Oui ancien puisque maintenant c'était Fracnk Londubat, Gryffondor qu'elle aimait. Et cette fois ci véritablement. Il suffit de la voir, de voir comment elle le regarde pour comprendre!

Sa deuxième phrase me sortir de mes pensées. Oubliette? Lancer un Oubliette? Elle ne ferait jamais ça! Mais elle était à Gryffondor et elle en serait bien capable... Je la regardais, un sourire narquois au visage.

-Alice! On sait tout deux que tu es trop gentille pour ce genre de sort. De plus, cela ne sert à rien puisque je l'ai ecrit dans les dix choses à faire dans une journée.

Puis je soupirais, levant les yeux au ciel avant de lui ebourrifer le haut de son crane, dans un geste que je voulais affectif. Puis je continuai:

[colo=black]-Alice, c'est juste pour rigoler, ne le prend pas mal, ok? Après tout je sais que tu en pince pour lui...[/color]

Petit regard vers Fracnk qui était maintenant installé à la table des gryffondor, prenant son petit déjeuner tranquille. Puis je fit un clin d'oeil complice à Alice. Elle semblait vraiment exaspéré et je ne put qu'éclater de rire. Rire qui ressemblait plus à un aboiement qu'à un véritable rire.